Lavoirs, bacs, bassins et auges

Ces éléments anciens, en pierre massive, nous racontent la vie quotidienne, souvent rurale, d'autrefois. Ce sont des éléments indissociables du paysage, construits avec les matériaux, les techniques et les savoir-faire locaux. Ils démontrent, encore aujourd'hui, tout le savoir-faire de nos ancêtres et de tous ces tailleurs de pierre anonymes.

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Ces lavoirs de village, bacs lavoirs, auges, mangeoires, bacs de toutes tailles et formes en pierre... sont exposés sur notre parc d'exposition situé en plein coeur de la Provence.

Ces éléments anciens, en pierre massive, nous racontent la vie quotidienne, souvent rurale, d'autrefois. Ce sont des éléments indissociables du paysage, construits avec les matériaux, les techniques et les savoir-faire locaux. Ils démontrent, encore aujourd'hui, tout le savoir-faire de nos ancêtres et de tous ces tailleurs de pierre anonymes.

 

♦ Lavoirs et lavandières

Autrefois la lessive se faisait souvent sur une simple pierre plate posée au bord de la rivière. A la fin du XVIIIème siècle, suite à de nombreuses épidémies de choléra, et avec la prise de conscience de l’hygiène, les premières constructions de lavoirs aménagés ont vu le jour. Un décret de l’Empereur Napoléon III, voté en 1851, ouvre un crédit pour encourager les communes à aménager des lavoirs publics.

Le lavoir était un lieu de communication, de rencontre et de convivialité, pour les femmes de l'époque. C'est là que les lavandières se racontaient les histoires, les nouvelles, les potins, les cancans, les commérages, du village ou de la bourgade. Les lavandières chantaient aussi, au son du battoir, pour se donner du courage et de l'ardeur au travail.

En toutes saisons, une lavandière devait d'abord apporter le linge au bord d'un cours d'eau ou dans un lavoir public. À genoux sur une pierre plate ou sur le bord incliné du lavoir, elle jetait le linge dans l'eau, le frottait avec du savon ou de la cendre pour le blanchir, le rinçait et le tordait en le pliant plusieurs fois. Elle le battait ensuite avec un battoir en bois afin de l'essorer le plus possible. Finalement elle plaçait le linge essoré dans un panier ou une brouette pour l'amener vers le lieu de séchage.

L'utilisation des lavoirs a été progressivement abandonnée au XXème siècle en raison de la généralisation de l'eau courante dans les habitations, puis de l'apparition de la machine à laver. Il en subsiste encore chez des particuliers et dans des villages qui ont eu à coeur de les sauvegarder ou de les remettre en état.

 

♦ Auges

Ces pierres massives, creusées dans la masse, souvent plus longues que larges, servaient alors de mangeoires ou d'abreuvoirs pour les bestiaux de la ferme, en particulier pour les porcs. 

 

♦ Bacs en pierre

Les grands bacs anciens en pierre servaient généralement à conserver les aliments à l'abri de l'humidité et de la lumière. D'ailleurs, on peut encore voir, sur certains d'entre eux, les clous qui servaient à maintenir le couvercle en bois.

Les plus petits modèles étaient souvent utilisés, soit comme auge à bétails, soit dans divers corps de métiers comme saloirs ou baquets rempli d'eau pour les forgerons par exemple.

 

→ Désormais, tous ces éléments anciens peuvent être transformés en fontaines, ou bien, plus simplement en bacs à fleurs ou en jardinières originales, rustiques et robustes.
Nos auges, nos bacs et lavoirs anciens sont visibles en exposition sur notre parc paysagé situé en Provence.